Qu’est-ce que la discopathie lombaire ?

La discopathie lombaire est la dégénérescence du disque intervertébral au niveau des lombaires. 

Elle résulte du vieillissement normal de la colonne vertébrale. Celui-ci provoque une déshydratation du disque, plus précisément du gel à l’intérieur du disque, appelé “ nucleus pulposus ”. Il est également à l’origine de la présence de fissures dans l’anneau fibreux qui entoure le noyaux pulpeux. 

La déshydratation progressive d’un ou de plusieurs disques dans le segment lombaire inférieur provoque un rapprochement entre les vertèbres. Cela entraîne un dysfonctionnement des articulations vertébrales, produisant des douleurs lombaires ou sciatiques, si l’une des racines nerveuses est coincée.

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Comprendre la discopathie lombaire en 8 minutes


Quelles sont les causes de la discopathie lombaire ?

Le Dr Gonzalo Arriagada, traumatologue au Centro de Columna Clínica las Condes, explique que la blessure est causée par une dégénérescence normale du rachis et qu’elle est déterminée par l’hérédité et la génétique du patient.

À partir de 60 ans, la perte de taille dans les espaces intervertébraux peut être encadrée dans le cadre du vieillissement naturel de l’organisme. Comme l’arthrose, ce problème de santé des disques peut apparaître à tout âge à partir de la troisième décennie, bien qu’il soit plus fréquent vers la cinquième ou sixième décennie.


Quels sont les symptômes d’une discopathie lombaire ?

Ses principaux symptômes sont des douleurs lombaires, qui peuvent s’irradier vers une ou deux jambes. Elles sont liées à l’irritation et/ou la compression d’une racine nerveuse. Cela engendre la sortie de l’intérieur du disque intervertébral, connue sous le nom de hernie du nucleus pulposus.

Cette dégénération discale se traduit donc par une lombalgie chronique avec une certaine crise d’exacerbation. La douleur est mécanique puisqu’elle augmente avec l’activité. Elle peut aussi prendre la forme d’une gêne au niveau sciatique, qui n’est pas différente de celle que l’on trouve dans d’autres pathologies.


Comment diagnostiquer une discopathie dégénérative ? 

”Son diagnostic est clinique (symptômes et examen physique) et nécessite des études d’imagerie. Il peut s’agir d’une radiographie, d’un scan de la colonne lombaire et/ou d’une IRM de la colonne lombaire “, explique le spécialiste.

Le but est de vérifier si la perte de hauteur entre les disques est stable ou instable. En cas d’instabilité, les vertèbres supérieures glissent vers l’arrière lors d’une extension forcée (rétro-écoute). L’ampleur de la résonance montrera le degré de déshydratation des structures osseuse ainsi que l’éventuelle compression des nerfs.


Comment la traiter ? 

Différents traitements existent et ont pour enjeu de conserver ce qui existe. 

Les traitements peuvent se faire par le biais :

  • de la rééducation ;
  • de médicaments de soutien ;
  • d’une perte de poids si nécessaire ;
  • d’un soutien lombaire ou redresse dos ;
  • d’une activité physique modérée, etc. 

Les conditions de travail doivent être analysées. L’objectif est d’éviter les crises aiguës et de faire en sorte que la situation chronique soit tolérable, avec peu de perte de qualité de vie.

Les traitements sont donc propres aux patients. Ils vont du simple repos à l’opération, en passant par : les analgésiques, les relaxants musculaires, les infiltrations au niveau de la colonne vertébrale, la chirurgie (de type arthrodèse) dans certains cas.  

Le traitement médical, en général, ne comporte aucun risque. Les risques d’infection dans le cas des infiltrations sont faibles. Le grand avantage est le soulagement significatif des douleurs lombaires.

Le choix du traitement se fait par un médecin spécialisé en fonction de l’état de santé du patient. Il dépend de l’intensité de la douleur et de la présence d’une atteinte neurologique associée (la perte progressive de la force d’un membre par exemple).

Voici un résumé des étapes :

  • Le traitement médicamenteux est utilisé pour les douleurs légères à modérées sans atteinte neurologique ; 
  • L’ infiltration est possible en cas de douleur intense sans atteinte neurologique ; 
  • L’ intervention chirurgicale s’avère possible en cas de douleurs intenses non traitables ou d’atteinte neurologique progressive.

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Quels sont les risques de se faire opérer ? 

“ Les risques de la chirurgie sont variés, et il n’est justifié de s’y exposer que si le patient souffre de douleurs sévères et incurables ou présente une atteinte neurologique progressive qui risque d’entraîner des séquelles neurologiques irréversibles ” explique notre traumatologue.

Un chirurgien spécialisé dans les pathologies du rachis est alors sollicité. C’est lui qui informera directement les patients des éventuelles complications possibles liées à l’opération. 

À retenir de cet article 

La discopathie dégénérative lombaire est avant tout une pathologie discale. Liée au vieillissement naturel du corps, cette maladie apparaît au cours des décennies et majoritairement chez les personnes âgées. Des traitements existent, du repos à la médication, voire jusqu’à la chirurgie pour des formes plus graves de discopathies. De nombreux facteurs expliquent le vieillissement de l’organisme et l’apparition de ce type de pathologie, à terme. Pour prévenir cette dégénérescence intervertébrale située au bas de la colonne, il est important de maintenir le corps en activité. Par des mouvements adaptés et de bonnes postures au quotidien, les muscles s’entretiennent. Comme ils participent au soutien du poids de corps, ce bon entretien musculaire retarde l’usure des disques intervertébraux.

Source :

Sciences du Sport | Mal de dos et Lombalgies : Action et vérités